Chapitre 3: Valence la maléfique!
J’arrive à Valence le Dimanche 31 Juillet après 16 jours et 1600km de voyage. Il est 17h, et je retrouve un ami à Arthur (mon frère) qui s’est proposé pour m’héberger: Jeremy. Une fois de plus je suis très bien reçu. Je dors dans le salon de sa collocation sur un vieux matelas qui, malgré quelques taches douteuses, m’est extrêmement confortable. Grace à Jeremy et sa copine Aude, je fais mes premiers pas dans cette ville où je resterai une semaine. Je suis briefé sur les endroits où il faut sortir le soir, où on peut bien manger et bien boire pour pas cher. Les conseils de mon frère qui y a vécu trois mois me sont aussi utiles.
Ainsi, lorsque le Mardi 2 Août mes 5 amis arrivent en avion de Suisse, je les emmène manger aux « 100 Montaditos » boire une bière et manger un mini-sandwich pour 2€, et boire des Mojitos au « Laboratorio ». Retrouver Fred, Aruran, Sarah, Tania et Amélie me plonge dans une toute autre ambiance. Très vite je n’ai plus l’impression d’être en voyage, mais juste d’être parti en vacances entre potes pour juste une semaine. Je suis heureux de les retrouver, d’avoir des nouvelles de Lausanne, et de passer cette semaine avec eux.
Pourtant, nous vivrons 2 journées « pourries ». On enchaîne 2 jours de malchance complète. Cela commence le Jeudi 4 Août, quand nous voulons prendre le train pour Castellòn afin de prendre un bus pour aller visiter la vieille ville de Peniscola. En arrivant à la gare de Valence, nous constatons que nous venons tout juste de rater notre train, nous obligeant à attendre une heure. Puis, à Castellòn, il s’avère que les correspondances qu’on nous avait indiqué n’existent pas. Nous voilà donc bloqué pour une demie-journée dans cette ville n’ayant rien d’exceptionnelle. Afin de rattraper le coup, nous nous faisons un sacré gueuleton dans un des parcs de la ville.
Le soir, rebelotte! Nous décidons de faire un bowling et de s’y rendre en métro. devant attendre plus de 15minutes, nous décidons finalement d’y aller à pied. Après 15 minutes de marches, nous constatons que celui-ci est fermé et que nous devons faire demi tour car aucun vélib n’est à disposition :-S (Le soir d’après, nous retenterons le coup avec un autre Bowling (on y tient!!), mais cette fois-ci on nous indique un point sur la carte qui correspond à un terrain vague…)
Le lendemain, Fred et moi, nous nous faisons voler nos vélibs alors que nous faisions innocemment trempette dans la mer. Heureusement, 2h passé dans un commissariat nous permettra d’obtenir les papiers nécessaires au remboursement.
Finalement, le séjour se termine bien, entre visite culturelles et sorties nocturnes. La séparation est difficile. C’est pas marrant de reprendre seul la route après avoir vécu plus d’une semaine avec des gens qu’on aime bien :-S
J’écris cela d’un cyber-café d’Albacete, à 200km de Valence, à l’intérieur des terres. Ça fait un moment que le moral est revenu, et les paysages sont magnifiques. D’immenses étendues brûlées par le soleil ponctuées de villages perchés au-dessus de canyons tortueux mais asséchés. Ma session internet se termine: je retourne dans la fournaise.
A la prochaine!